Pour ceux pas encore au courant, Game of Thrones est une série télévisée relativement populaire tirée d’une saga (non encore terminée début 2013) de Georges R. R. Martin (et non, pas de « R » de trop, les doigts du Tigre ne tremblent pas encore).
Chose amusante, le titre original des romans est A Song of Ice and Fire, traduit en français par le Trône de fer, en rapport avec le premier opus du cycle où on introduit les personnages gravitant autour du pouvoir. Pour une fois, la traduction FR du titre, pas originale pour un sou, a été reprise pour la série. Pour ma part, heureusement que ce trône n’est pas en ivoire, ou en faïence, en tout cas j’imagine que quelques architectes d’intérieur ont déjà eu l’idée de faire des WC ressemblant à l’imposant siège.
Comme souvent lorsque Tigre-san offre un dessin, il faut expliquer pourquoi je ne résumerai ni la saga littéraire ni la série américaine : les bouquins appartiennent à ce qu’on nomme la « medieval fantasy ». Dans cette expression, il y a fantasy, pas du tout la came du Tigre. J’ai tenté de lire quelques pages (trois cents en tout), et ça ne prend tout simplement pas. Trop de personnages, impression de lire le bottin de ma région ; trop de lieux et de maisons attachées, impossible pour mon esprit étriqué d’entrer dans l’univers.
Quant à la série TV, bah je n’ai pas accroché non plus. J’attendais une bonne dizaine d’escadrilles de dragons passablement excités, à peine si j’en vois un tout cute sur la fin de la première saison. C’est également le risque de regarder les épisodes tout en faisant autre chose (comme le présent blog) : je ne redressais vraiment la tête que pour reluquer Daenerys Targaryen, jouée par la très pétillante Emilia Clarje. Un peu comme la série Spartacus, y’a que les intenses scènes charnelles qui sont modernes et réalistes….
A la place de lire ledit bouquin, voici la « tiger-conception » du Trône de fer : au fer de l’épée pour trancher les chairs, Le Tigre préfère le papier des livres pour trancher les esprits, arme bien plus redoutable à mon sens. Voici donc le fauteuil de la maison féline de la série, malicieusement renommée Game of Books.
En guise de conclusion, vous savez bien que j’ai mes têtes de Turc littéraires qui à mon sens ne méritent pas leur présence dans les librairies (Martin n’en faisant pas partie). D’où Le Tigre de la présente iconographie avec son épée. Au cas où il arrivait à un de ces auteurs de se perdre et passer devant le Game of Books. Et là, Game Over pour eux. SEGA (entendez Mortal Kombat) style.
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