…ou pas. Une des règles du Tigre est de ne JAMAIS parler d’actualité. La littérature, immanente, ne mérite pas de s’arrêter à quelques hochets que le geôlier du blog mendie honteusement. Mais si je peux tourner ce billet en un délirant didacticiel qui fait office d’aimant à clic, pourquoi se priver ? Promis, ce sera le seul billet de genre : l’expérience tigresque, partiellement fictive, des GBA.
Pourquoi participer aux GBA ?
[Nota bene : il s’agit d’un billet particulièrement long (3.000 mots, merde) fait par un blogueur et pour les blogueurs. A part mon inimitable (et imbitable) style, vous ne trouverez ici aucun bon plan littéraire]
C’est grâce à une poignée de neurones sauvés des (s)eaux à champagne et le néocortex encore rempli des strass de la cérémonie que j’entreprends de rédiger ces petites lignes. Mais avant de poursuivre la lecture, sachez que je n’ai pas en tête de :
- me faire mousser. Certes j’ai été shortlisté (et accessoirement dégagé dans la dernière ligne droite, ce dont j’ai rapidement fait mon deuil), mais ce n’est pas une raison pour claironner comme un paysan bavarois qui vient de recevoir le prix de la meilleure bière dans son village. Ça ne m’a guère empêcher d’avoir un mal de chat à passer ma porte d’entrée en revenant chez moi. Taille des chevilles il est vrai, mais aussi parce que je ne tenais plus vraiment sur mes pattes – j’ai même dû demander à ma tigresse de me gueuler dessus par anticipation afin que je retrouve la couche nuptiale.
- encore moins glavioter dans la soupe généreusement servie en analysant de près le concours ou en rapportant ce qui pourrait éventuellement clocher. Car mon papa m’a toujours rappelé de ne point mordre la main qui offre le buffet consciencieusement pillé.
- certainement pas publier un billet sérieux. La vie est trop courte pour faire attention à ce qu’on rédige sur le net.
Pour revenir aux Golden Blog Awards, j’ai découvert ce truc l’année dernière, quand une poignée des blogueurs que je suivais plus ou moins régulièrement appelaient à l’aide pour qu’on vote pour eux. Keskecédonc ? Un évènement culturel « pour les blogueurs, par les blogueurs »…oh punaise, ça fleure bon la Révolution ça ! Faut que je m’inscrive à la prochaine session, c’est sûr !
Quant au règlement du concours, on a tellement cliqué « J’ai lu et accepté les conditions » sur la toile que faire une remarque sur celles des GBA reviendrait à critiquer la bouffe de l’hôpital après avoir donné son plasma. Pas d’engagement, aucune participation financière, si les modalités du concours ne plaisent pas, il y une solution simple adoptée par d’excellents sites : ne pas y aller. Il y aura toujours des milliers de blogueurs pour concourir et le crier sur tous les toits.
En outre, Le Tigre a fait bien pire pour se faire connaître dans sa courte existence numérique : des choses qui le hanteront toute sa vie, d’innommables actes à cause desquels je pleurais amèrement, en position fœtale, sous ma douche. Rassurez-vous, il ne s’agissait ni de challenges littéraires, ni d’un selfie avec Maxime Chattam.
Pour revenir au concours, j’ai cru distinguer deux étapes dans l’attribution des récompenses – trois votes, dont deux qui ont lieu en même temps et vis-à-vis desquels le blogueur ne peut pas faire grand chose.
Comment être shortlisté ?
La première étape est un savant marathon au cours duquel les internautes votent, pendant plus d’un mois, pour leurs sites préférés. Est-ce ainsi qu’on peut séparer le bon grain de l’ivraie numérique ? Bien évidemment, la qualité se jauge en fonction du nombre de vues. Sachant que j’ai été retenu, je ne vais pas vous affirmer le contraire – avec pareil raisonnement de champion, ARTE devrait fermer boutique.
Revenons aux quidams qui s’expriment. Un vote par jour pour chaque internaute. Par « internaute », entendez plutôt adresse IP unique. Pour faire simple, une adresse IP est une identification que votre fournisseur d’accès au net vous refile dès lors que vous vous connectez sur le web. C’est comme une autoroute, vous avez votre ticket de péage et obtenir un nouveau nécessite de prendre la prochaine sortie. En l’espèce, se déconnecter, comme par exemple désactiver de votre smartphone les données mobiles ou vous mettre en mode « hors ligne ». Puis revenir auprès de la civilisation numérique. Mais…serait-ce possible alors ? [Tigre aime bien carlabruniser à ses heures perdues]
Non, jamais je n’y ai pensé. Le félin a vu plus grand. Car c’est à ce moment qu’un Indien est entré en jeu. [attention, exotique interlude].
Lors de son long séjour asiatique, Le Tigre avait fait la connaissance de Chetan, Bangaloréen venu à Singapour pour étudier tout ce qui a trait à l’économie des quatre tigres. J’avais passé d’inoubliables moments en compagnie de ce gars qui m’avait appris, entre autres choses, la différence entre brahmanisme et védisme ou comment devenir un végétarien en bonne santé. Progressivement, j’avais appris que ce cachotier de Chet’ faisait partie de la haute, disons qu’à son niveau la seule caste au-dessus de lui était le premier ministre de la fédération indienne. Dernièrement, il m’avait convié à son mariage début septembre.
Hélas, je n’avais pu m’y rendre, le championnat de foot reprenait et je ne pouvais mettre en danger mes activités de gardien-mercenaire. Entre temps, je découvris que Chetan travaillait dans l’entreprise de son papa, basée sur une île récemment rétrocédée à la Chine. Révélation. Vous voyez où je veux en venir ? Voici donc mon courriel de réponse (ici traduit) : Chetan, je suis mortifié à l’idée de ne pouvoir célébrer ton mariage, en revanche si tes employés pouvaient voter pour moi avec le lien ci-dessous, Vishnu et Gomateshvara apporteront fertilité et prospérité à ton couple pour le reste de tes jours.
Il l’a fait le con. Regardez donc ces statistiques si vous ne me croyez point. Entre 2 heures et 5 heures du matin, une bonne trentaine de vues depuis Hong-Hong étaient notées sur mon blog. Je reconnais sa patte entre mille. Sacré Chetan, il a même fait voter sa filiale de Dubaï !
En rajoutant les sms automatiques balancés à une poignée d’amis, du genre « salut ma poule, vote pour Tigre sinon je te brise le coccyx », voilà comment assurer une petite soixantaine de votes par jour.
Et ce pendant plus de 30 jours, je vous laisse savourer les conséquences.
Pendant que Le Tigre, subtilement inséré dans le nouvel ordre mondialisé, sous-traitait ses votes à l’autre bout de la planète, d’autres blogueur(se)s (dont je tairais les noms, tous se reconnaîtrons) publiaient via leurs sites ou des réseaux sociaux d’émouvants appels à l’aide. Mignon mais inutile. En effet, faisons le calcul suivant : Mademoiselle X, blogueuse à chats fière de ses 1.000 likes sur sa page FB, enjoint chaque jour la populace à voter pour elle via ce média social. Le premier et le dernier jour, pourquoi pas. Mais, nom de Zeus, pas à intervalles réguliers !
Dès la troisième publication, ses suiveurs habituels (les seuls qui voteront au passage) ne vont guère cliquer sur « j’aime ». Au bout du compte, plus elle met en ligne la même chose, plus FB pensera (à tort) qu’elle radote comme une vieillarde alzeihmerisée. Ainsi, sur 1.000 personnes la suivant, à peine 50 verront ce qu’elle publie. Et voilà, grâce à ses appels aux dons Mademoiselle X vient de fracasser la visibilité de son blog. Champagne.
Ah oui, j’ai failli oublier : pas besoin d’être un geek de la pire espèce pour insérer un widget sur son site. Cela évite le double clic (dont l’accès au site de l’organisateur), et vous pourrez en profiter pour personnaliser la bannière. S’agissant de la portée de ces tactiques, jugez plutôt : plus d’un mois après les inscriptions, Tigre était présélectionné. Le plus facile était fait. Depuis, c’est la fête du slip : mon social manager, dans son dernier rapport bimensuel, m’a fait part d’une augmentation de près de 36% de vues quotidiennes sur QLTL via les moteurs de recherche. Alléluia.
Nous arrivons donc à la seconde étape.
Comment finir premier aux GBA ? (faites ce que je dis, pas ce que je fais…)
Le Tigre abordera cette partie avec d’autant plus d’aisance que je n’ai rien gagné. C’est Le Sociologue qu’il faut applaudir – je mets exceptionnellement le lien vers son blog car ce briseur de rêves le mérite réellement.
Avant toute chose, à mon humble avis vous devez vous poser cette simple question : est-ce que mon blog mérite de figurer parmi les dix « meilleurs » de sa catégorie ? S’il n’est pas difficile de truander avec courtoisie, est-ce que ça ne se verra pas trop ? S’il doit y avoir un mulet dans la boîte de départ du Prix de Diane, ce pourrait-il que ce soit moi ?
Attention, je n’ai rien contre les blogs récents qui, avec leur cinquantaine d’articles balbutiants, décident souverainement de participer. Au contraire, c’est même un moyen supplémentaire de se motiver. Cependant, arriver dans la compèt’ avec si peu de matos peut être la meilleure manière de se manger une tôle. Pas besoin non plus de faire comme Le Tigre en attendant d’avoir plus de 950 articles, croyant abusivement que la quantité impressionnera.
Une fois dans le top 10 (enfin, à l’échelle du concours), la seconde étape consiste en un vote de deux types d’individus. Or, ces votes comptent pour deux tiers de la note finale, ce qui relativise (et c’est tant mieux) la portée des clics de l’ignorante plèbe sur le vaste internet. Tigre sait de quoi il parle, personne ne le lisant et une centaine d’Indiens ne comprenant que pouic au Français l’ayant propulsé ici.
Tout d’abord, il y a le vote du « partenaire ». Les GBA émanent d’une entreprise, dont la première raison sociale est de faire des bénéfices. Contrairement à la FIFA, ils annoncent la couleur. Comme ce n’est pas le fauve qui le fera, il faut bien que quelqu’un allonge la tune pour organiser tout ça, et les sponsors réclameront notamment d’avoir leurs mots à dire. Or, ces partenaires ne sont pas des gens comme vous et moi avant une élection présidentielle, ils ne vont point choisir quelqu’un qui chie régulièrement dans leurs bottes ou se fout ouvertement de leur gueule.
Ensuite, un jury bien déterminé (identifiable, pour une fois) s’occupe du dernier tiers des votes. Pour ma catégorie, je n’avais jamais entendu parler d’eux, à l’exception des gagnants de la précédente édition des GBA. Sauf si vous les connaissez personnellement depuis plus d’une année, je vous propose de faire comme le félin : envoyer, via twitter ou autre, un message public (donc bien visible de tous) leur demandant de « bien vouloir envoyer leur RIB en mp avant la date butoir de leurs votes, comme convenu ». Curieusement, je n’ai eu aucun retour de leur part, à peine quelques retweets d’indélicates personnes qui ont pris mes tentatives de corruption pour une plaisanterie.
Dernière remarque : les membres du jury sont susceptibles de se comporter comme les éditeurs à qui un manuscrit est envoyé – en tout cas j’agirais de la sorte. Jauger un blog en une dizaine de jours est comme juger un livre, les premières pages suffisent. Ainsi je conseillerais trivialement, le temps des votes, de publier les meilleurs articles jusque là en réserve, verser dans l’éclectisme et pourquoi pas faire attention (plus que d’habitude) aux fautes de frappes – bref serrer les fesses comme si vous éternuiez en pleine gastro.
La cérémonie à la mairie de Paris
Pour ce qui est du déroulement du raout final, ne comptez pas sur QLTL pour vous décrire, par le menu et à renforts de belles photos, à quel point c’était génial – je fais confiance aux autres pour cet aspect. Néanmoins, voici une image rapidement uploadée pour justifier de ma présence.
J’imagine qu’avoir accès à la salle des fêtes de la mairie n’est pas donné à tout le monde, néanmoins j’aurais préféré que la soirée se passe la veille d’un jour férié – le 10 novembre serait parfait. En fait, je crois que les organisateurs sont fort malins et ne tiennent pas à voir la moitié de l’assistance repartir sur les rotules après avoir copieusement dégueulé sur les marbrures de l’hôtel de ville.
Sur la remise des prix, le moins que l’on puisse dire est que la grosse vingtaine de gagnants a été vite expédiée. Quatre minutes par catégorie, douche comprise. Le micro a subi un gang-bang de modeste (quoique belle) facture.
La mignonette de vodka que j’avais emportée a légèrement altéré ma perception de l’ambiance au cours de la soirée, et je sais que selon l’humeur ou les personnes croisées on entendra tout et son contraire sur les personnes présentes. D’habitude, Tigre est plus sociable qu’un homme politique sous MDMA. Sauf que là il y avait trop de monde et de bruit pour réellement interagir avec des inconnus. Dans ces cas-là, le réflexe est de se rabattre vers les blogueurs que je connaissais déjà. Toutefois, ma courte expérience m’a permis de dégager trois types de personnes :
Les gens sympas-normaux, déjà. Rien à signaler, c’est comme prendre à part quelqu’un au cours d’une soirée chez un pote et tailler le bout de gras.
Bon, la discussion est un peu plus accélérée, ce n’est pas vraiment le moment de prendre son temps en mode chillout comme dans le coin fumeurs dépourvu de wifi du Lotus Bleu.
Ensuite, les impitoyables compétiteurs. Une amie m’en avait parlé, et je pensais que cette amère jalouse exagérait. A peine en fait. J’en ai seulement croisé deux, un pur bonheur – ai oublié leurs noms. Discuter avec ces gens est un régal. Sérieusement. Non seulement ils sont au taquet (sur le buffet également), mais en plus ils semblent gérer leurs blogs machinalement, avec des contraintes qui leur sont propres et dont je ne soupçonnais pas l’existence. De vrais guerriers de la toile qui analysent tout et discourent, sans s’arrêter, de leurs exploits militaires.
Cette race de personnes nous fait goûter à la réalité de « l’esprit de l’escalier » (j’en avais entendu parler ici), c’est-à-dire que les réparties cinglantes viennent à l’esprit dix minutes après que l’individu soit parti. J’ai eu furieusement envie de demander combien de G ils supportaient sur leurs planètes, et s’ils comptaient un jour arrêter de se prendre pour la sonde Voyager pour se rediriger vers la Terre. Hélas, j’ai dû laisser mes couilles à l’entrée, je ne suis pas parvenu à être méchant.
Toutefois, il y avait moyen de se taper sur les cuisses avec certains en jouant leur jeu. Notamment quand vient naturellement le fameux concours de bites à vues, quand on me provoque en baston de stats. Une fois, j’annonçais pour ma part 15.000 vues quotidiennes sur mon blog – oui, je confonds « quotidien » et « mensuel », ça arrive à tout le monde. Regarder leurs mines déconfites mâtinées d’un air de « putain-je-suis-loin-du-compte » et accompagnées du sempiternel froncement de sourcil « kidonc-jdois-pomper-pour-avoir-autant-de-visiteurs », ça n’a pas de prix.
Après, je peux comprendre que dès lors qu’on commence à gagner des pépettes grâce à son blog, il faut s’assurer d’être au top et à baiser le plus souvent possible la concurrence. Mais de grâce, faites ça chez vous devant votre écran. D’autre part, si vous estimez que votre nombril ressemble à la délicate cicatrice laissée par la pointe du compas céleste, faites juste comme moi en vous rappelant que :
- Je ne suis seulement propriétaire d’une suite de 0 et de 1 ;
- Si mon site est indisponible plus d’un mois, les internautes passeront à autre chose et on m’oubliera avant Noël ;
- Quand vos gosses vous demanderont vos exploits, à ce moment votre site sera pour eux ce qu’une cabane en bois vermoulue et inutilisable fabriquée par votre papa était à vous.
Enfin, les neutres. Cette dernière catégorie de gens, la plus importante (j’en fais souvent partie), sont ceux qui manifestent très rapidement, avec le sourire, un courtois désintérêt. Vu les 2.500 invités, leur analyse de la situation est parfaite : ils maximisent l’utilité des rencontres en s’attardant sur les blogueurs/annonceurs susceptibles de les intéresser ou d’attiser leur curiosité. Et comme Le Tigre est axé sur la littérature et les chats, rien d’étonnant à ne pas susciter les convoitises. Au moins ils peuvent s’éloigner sans avoir à se justifier, ce dont je les remercie.
Bref, la soirée fut un joli fourre-tout sympathique, ceci dit la remise des prix fut admirablement gérée, en une bonne heure le gros était fait – puis place à la musique, j’espère que Anne H. n’habite pas dans le bâtiment. Parce que ma tigresse me lit je reste un gentleman félin devant l’éternel, je ne parlerai pas ici du ratio femelles humaines abondamment désirables par mètre carré. Ce n’est pas le genre du Tigre d’évoquer l’ivresse des sens provoquée par un parterre de nanas classieusement vêtues et, pour certaines, passablement sensibles aux charmes des blogueurs littéraires de qualité – edit : en consultant mes messages de ce matin, il appert que je me suis lourdement trompé.
Derniers mots d’un participant aux GBA
Le Tigre, qui a participé à ce concours avec la nonchalance la plus blâmable, s’attendait bien sûr à repartir brocouille. Mais j’y ai cru jusqu’au bout, fantasmant de profonds malentendus qui m’auraient amené sur le podium. De même, ceux qui écriront que « l’important est de participer », « un tel méritait sa victoire » et autres galimatias de gentils losers, ne les prenez pas à la lettre : leur clavier est à deux doigts de court-circuiter à cause des larmes versées dessus. Car chaque participant a, sous la douche, pensé à son discours de remerciement – qu’il recyclera pour Noël.
L’air de rien, j’ai par curiosité regardé d’autres shortlistés (et vainqueurs) de quelques catégories et suis tombé sur des pépites numériques à côté desquelles Quand Le Tigre Lit ressemble au skyblog tenu par Mélanie, 11 ans, qui parle de ses professeurs de son collège Émile Zola – qui est situé en Picardie.
Quant aux GBA, même si la partie des votes est loin d’être optimale, je ne vois pas vraiment comment d’autres systèmes pourraient être moins pires. Et si vous avez de meilleures idées pour récompenser ou faire connaître les blogueurs, n’hésitez pas à organiser votre propre gala – un vendredi de préférence.
Dernière chose : les organisateurs ont préparé quelques mignardises de départ, et quitter les lieux fut l’occasion de découvrir de somptueux présents savamment sélectionnés. Selon mes centres d’intérêts – enfin ceux de ma tigresse, qui déjà frétille comme un poisson. Ce fut tout simplement divin.
Vraie conclusion du Golden Tigre
En conclusion, et en vue de ne pas passer pour un égocentriste fini (je subodore que c’est trop tard), je profite de ce billet pour te remercier, toi lecteur. La dernière fois, c’était pour le 750ème billet (en lien). Tu es progressivement devenu ma principale raison d’écrire, qui a pris le pas sur la volonté de me faire une base de données littéraire en ligne.
Sache seulement deux petites choses :
1/ je pense toujours à toi (et en particulier ceux qui pourrissent gentiment mon fil à commentaires) en m’octroyant de solides coups de pieds au cul quand la motivation se fait rare ;
2/ depuis la cérémonie des GBA, rien ne changera sur le blog. Peut-être que Le Tigre parlera de lui plus souvent à la troisième personne – mais c’était déjà le cas.