La bande de Max est sur la sellette, y’a des vilains méchants robotiques qui lui veulent du mal ainsi qu’à sa famille. En rajoutant quelques problématiques d’adolescentes, le tableau est complet. Hélas ce n’est pas du tout mon genre. Ni polar, ni SF, seulement du fantastique pour gamins. Suis trop vieux pour ces conneries. Erreur de casting, ça arrive.
Il était une fois…
Le Docteur Martinez, mère biologique de la fameuse Max, a créé une assoce qui œuvre pour la protection de l’environnement. Ou un truc du genre. Bon, faut juste savoir que la petite troupe fait des représentations dans quelques grandes villes pour sensibiliser la populace. Néanmoins, au cours d’un des shows, nos amis sont pris pour cible, puis de mystérieux ninjas surhumains les attaquent. Que se passe-t-il donc ? Mais pourquoi des millions de poissons sont éjectés de l’océan, morts ?
[oui, je n’ai pas vraiment aimé]
Critique de MAX: A Maximum Ride Novel
Putain que je me suis fait chier ! Parti un long weekend à Londres, j’avais lu plus que de raison à cause de la pluie s’abattant sur la capitale de Perfide Albion. Le résultat fut qu’en repartant vers Paris, je n’avais aucun bouquin à lire. J’ai donc pris de quoi intellectuellement me sustenter dans une petite librairie à St. Pancrass. Vous me connaissez : dans la panique, je ne chope que des romans écrits par des auteurs que je connais. Y’avait que Patterson dans le lot, et j’ai acheté le seul titre dont je n’avais jamais entendu parler. Pauvre de moi, j’aurais du être alerté par la couverture.
Comme c’est l’unique roman de la série que je vais traiter sur l’auguste blog, un petit rappel de l’intrigue de cette saga s’impose. Max et ses amis, ce sont des freaks génétiques à qui on a modifié « seulement » 2% du génome. Pas n’importe quels 2% puisqu’ils ont tout des hommes-oiseaux, avec vue perçante et ailes pour voler – me demandez pas comment le cœur tient le coup, ça ne vous regarde pas. Forcément qu’ils suscitent appréhension, rejet ou convoitise. Voilà pour le plantage de tableau.
Dans ce roman en particulier, la bande (« Flock » en anglais) est confrontée à des sortes de robots organiques (ou l’inverse) avec une mystérieuse organisation qui agit en loucedé. Un savant fou se balade au fond des océans tandis que nos héros, à force d’être plongés dans un milieu aquatique, vont voir se développer de nouveaux pouvoirs – désolé, ça fait décousu mais je n’ai aucune envie de vous raconter l’histoire par le menu. En effet, le félin n’a su apprécier à sa juste valeur ce titre. Ayant dépassé l’âge légal pour lire ça, je me suis emmerdé comme un rat mort. Le sérieux de l’aspect « science-fiction » est sauvagement violé tandis qu’on voit arriver les péripéties d’un roman policier quatre chapitres à l’avance. Échec complet de mon côté donc, sans compter qu’en anglais ça m’a pris deux fois plus de temps.
Thèmes abordés (du moins selon Le Tigre)
Maintenant que j’ai bien glavioté comme il se doit sur ce truc, le fauve va tenter de ravaler sa colère mal placée pour se mettre à la place d’un parent qui ne sait pas quoi offrir à son rejeton.
Firslty, il y a un agréable message écologique planant dans le roman. Il s’agit ici des actions de nos héros qui sont destinées à faire prendre conscience des risques qui pèsent sur notre chère planète – faut voir nos gentils moineaux toussoter à cause de la pollution à Mexico. La Coalition pour Arrêter cette Folie (CSM en anglais), organisme fraîchement constitué, participe activement (nombreux exemples à l’appui) à changer les mentalités, donc aide le jeune lecteur à être ecofriendly. C’est pas beau ?
Secondly, et c’est sans doute ce qui m’a gavé dans les grandes largeurs, y’a de la romance dans l’air. Sauf que les amourettes d’adolescents, disons que je m’en tamponne allègrement le coquillard. Pour faire simple, l’héroïne principale, Max, a le gros béguin avec un certain Fang. Elle le chopera bien évidemment, mais Max aura quelques démêlés (de la jalousie en fait) avec la blondasse Brigit, la belle gosse du groupe qui a également des vues sur l’autre chanceux. Bref, des protagonistes avec lesquels s’identifier est facile.
Last but not least, faut bien avouer que ça se laisse correctement lire. Fluidité de bon aloi ; chapitres ultra courts qui terminent immanquablement sur de putassiers cliffhangers qui donnent envie de continuer ; phrases sujet-verbe-petit-adjectif-complément qui laisseront vos fusibles tranquilles ; et histoire nerveuse faite de nombreuses péripéties. Que du bonheur en fait. Je crois même qu’initier un gamin à la langue anglaise n’est ici pas exclu.
…à rapprocher de :
– De Patterson, occupez-vous plutôt de ses polars. Y’en a tout plein avec le héros Alex Cross, prenez-en un donc au pif. En moins pire, La Maison au bord du lac est assez semblable – attention, ce n’est pas un spin-off de la présente saga.
– La série des Women Murder Club, assez facile à saisir question titre : Premier à mourir, Seconde chance, Terreur au troisième degré, etc.
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