VO : The Dramatis. Quatrième bouquin retraçant les aventures du grand Jack, hélas premier lu par Le Tigre, qui pour changer se souvient plus de l’histoire que du personnage principal. Jack devra trouver le Dramaturge, assassin méticuleux, tout en gérant sa « nouvelle » vie qui semble un peu plus saine. Petite déception sur cet opus, hélas recommandé pour lire les suites.
Il était une fois…
Après les (réjouissants) excès des précédentes aventures de Jack Taylor, ce dernier semble faire enfin attention à lui : plus de boisson ni de drogues, Jack a même une petite amie. Hélas les enquêtes continues, les péripéties pleuvent, et notre sobre détective privé cinquantenaire atteint plus que jamais ses limites.
Critique du Dramaturge
Le Tigre a commis l’erreur d’acheter ce livre avant les autres de Ken Bruen. Fatalitas ! Du coup, même une paire de mois après l’avoir lu, je m’en souviens plus que moyennement. Pire, je n’ai pas vraiment apprécié le lire. Ne faites pas comme moi, ne prenez pas (jamais au grand jamais pour reprendre Manatane) une série en cours.
Ensuite l’histoire me semblait sans grande envergure, un petit roman noir qui se lit bien vite et laisserait un petit goût d’inachevé. Quant au personnage principal, il m’a moins marqué que lors des autres romans de Bruen, sans doute parce que je ne connaissais pas le personnage.
Bref, pas le meilleur de Bruen, on a affaire à un roman « coincé » entre deux excellents opus bien plus agréables à lire. Hélas il faut passer par là, pour ne pas perdre le fil de Taylor, vrai sujet de la grande saga. En moins de 300 pages le lecteur pourra faire un petit effort.
Thèmes abordés (du moins selon Le Tigre)
Pour une fois, Le Tigre va limiter ses thèmes et peu parler de ceux du roman à proprement parler. Qu’est ce qu’on ne ferait pas pour remplir un post…
L’abstinence de Jack constitue un tournant dans la série de Bruen, et rien que pour ça il faut jeter un œil à ce petit ouvrage. 50 piges, sobre, apprenant à faire sans toutes ses substances, la rédemption du toxicomane fait froid dans le dos. Tête qui vibre, tentations (surtout nocturnes) permanentes, passages à tabac par un mari jaloux, seule la présence d’une femme aimante constitue le nouveau paramètre qui retient plus ou moins le héros.
Ce roman est surtout l’occasion pour Le Tigre de vous rappeler de lire dans l’ordre une série littéraire. Quoi de plus évident pour quelque chose comme Millenium, mais lorsque la série n’est pas clairement annoncée, alors tout se complique. Ce fut le cas lorsque Le Tigre a acheté ce roman, où certes les anciens romans étaient rappelés, le quatrième de couverture annonçant les évolutions du héros, mais rien de plus. Du coup, le quidam qui ne connaît rien de Taylor va la plupart du temps ne pas comprendre ce qui se passe.
Car Bruen survole en grande partie la partie « polar » pour mieux se concentrer sur l’évolution de ses personnages, le héros surtout, et en arrivant entre le fromage et le dessert le goût de la lecture n’est plus le même. Donc pour tout ce qui touche à Bruen, de grâce commencez par le premier. Faites un effort pour lire le second, meilleur, et là si ça n’accroche pas passez à autre chose. Arnaldur Indridason par exemple, plus attaché à l’intrigue policière avec un même personnage sur plusieurs romans.
…à rapprocher de :
– Autres romans de Bruen, dans l’ordre : Delirium Tremens, Toxic Blues, Le Martyre des Magdalènes, La Main droite du diable.
– Sur la drogue et l’abstinence, regardons non loin de Écosse, avec Irvine Welsh et son affolant Trainspotting.
Enfin, si votre librairie est fermée, vous pouvez trouver ce roman en ligne ici.
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