D’abord tombé dans la marmite des tailleurs asiatiques (lien), ensuite faisant n’importe quoi question habits tel un berseck lâché dans l’arène (re-lin), Le Tigre se pensait définitivement sauvé. Définitivement ? Non, car dans les recoins de mon cerveau reptilien se cachait les prémisses d’une rechute qui aurait pu être tragique. Voici donc l’épisode de potentielle rechute féline vue par un collègue allemand.
Die Grosse Geschiche des Tigers
Hallo,
Ich heisse Lukas. Es muss sich « Loukass » prononcieren, wie votre comik Jean Roucas, mais mit einem « L », na klar ? Entschuldigung, meine reference sind sehr vieilles question Komiken, peut-être que der Roucas nicht so gross rigolade qu’avant ist.
Pour faire einfach, ich war ein collègue von dem Tiger. Zwischen deux Universitäten hatte er un stage dans un französich audiovisuel group, und wir étions dans le selbe büro tous les deux. J’étais à la Frankreich Hauptstadt pour quelques monaten en tant que « référent culturel du couple franco-allemand ». In theorisch, che veillais à ce que les media respektieren und promouvieren eine federalistiche vision über Europa. In praktisch, ich en ramais aucune – il n’y a qu’à bemerken l’état du kontinent pour s’en convaincre.
Ich frage euch auch, ein bisschen compréhensifs zu sein : ich habe mon Fransözich depuis quelques années déjà verloren. La faute au zuperstark Tiger. En me demandant de schreiben quelques lignes über sein süsse expérience mit mir, et ce trop de Jahre nach mein retour nach Deutschland, vous comprendrez que trouver des wörter dans votre langue pas aussi einfach qu’avant ist.
Ach, non seulement mon Wortschatz sehr reduzieret ist, mais j’en chie un max avec la grammatisch bienséance de la Molièresprache. Zérieuzement, vous croyez bon vielleicht que le Deutsch est une langue unmöglich à bien apprendre, mais avec la scheisse que vous utilisieren, à votre platz würde ich nicht me la ramener. Vos conjugaisons, les verschieden temps (präterit, passé simple, plus-que-perfekt, usw.), les exceptions, quatsch !
Ich kapiere pas : Französish war meine première langue im Gymnasium, ch’étais sehr gute élève. Ma Mutter veillait à ce que je fasse (subjonktiv, check !) meine Hausarbeit, und ich war toujours au erste rang de la schule klasse. Mes noten waren ziemlich A+ und A, Lukas était le émergentissime star du collège. Wofür ? In Paris meine connaissances waren nutzenlos, impression que diese années d’apprentissage dans ma natalische Bayern ont consisté à pisser in einem violon. Alors ne venez pas me sprechen de l’allemand wie ein schwierig langue, d’accord ?
Refenons à nos bedits moutons. Si che suis en train d’occupieren le blog, c’est que der überklasse félin m’a demandé de vous racontieren une petite Geschichte sur lui. Et sie ist plutôt kurz, ausserdem bin ich hier limitiert à 2.000 wörter – ich glaube nicht, dass ich cette limite atteindre werde.
Voici donc mein rezenti du perzonnage.
Comment était le félin après l’Asie
Avec Tigre, nous sommes en même temps in die entreprise gekommen. Sechs mois tous les deux, dans le même Büro, vous understanden que des liens se sont vite gemacht. J’aimais gern sa lebensfreude, eine kommunikativ joie qui me faisait lachen à chaque fois. En outre, mein neuer Freund avait une kulture des plus extensiv. Jedes Tag j’apprenais énormément sur les us und koutumes de la Frankreich, même si mehrere bizarrs aspekts de sa personalität n’avait rien du typische Pariser (sourire dans le U-bahn par exemple).
Si j’ai bien son parcours verstanden, der Fauve avait in Asien pendant mehrere monaten séjourniert. Vu ce qu’il a mémorisiert de la internationale Finanz et de la chinese Sprache, ich denke, dass vacances-études il s’agissait surtout. Immer selon lui, il a auch officiertet en tant que Lehrer in einer Schule in der nähe von ChengDu. [NdT : j’en parle même dans ce lien, preuve que je ne raconte pas toujours n’importe quoi].
J’étais pourtant curieux et voulait wissen, wieviel bedites amies il a pu avoir. Or, à chaque fois que che lui demandais comment s’était déroulé son asiatische Reise, il opinait avec un sourire traurig et murmurait etwas sur des formes ou des couleurs qu’il n’arrivait plus à trouver in Occident – et que es war mieux ainsi. Pour les couleurs der kleinen Asien, je voyais sehr gut de quoi il parlait (und es ist racist nein ?), aber für die formen, che me demandais ce qu’elles avaient de si différent. Serait-ce les hanches weniger larges oder etwas anderes ?
Als ich posait ces questions, je ne recevais comme réponse que son gelb regard perdu in dem horizon, touchant son col de chemise et réprimant ein reniflement. Puis il changeait de sujet en me sortant un excelfichier des Mädchen qu’il aurait rencontrieren. Mais rien de plus intime, j’avais le gefühl qu’il cachait ein Ding encore plus honteuse, dass er nicht nous dire kann. Ein kolossale sekret.
Et les mois ont ainsi passé. Ich hatte nix de l’asiatische réalität du Tiger gelernt, et devais déjà zu Deutschland très vite rentrieren – am ender von Septembre pour être präsich. Deux wochen avant, l’ami félin m’a une dernière tournée proposiert. Pas irgendwas, genre eine Kneipe ou un Nightklub. Nein, il m’a parlé d’une de ses connaissances qui konfectionnierte des costumes demi-mesures, avec un billig preise. Ein Kostüm, was für eine zuper zouvenir von Frankreich ! Ich war ganz partant !
Faire des costumes en France
Als er en Süd-Osten China war, hatte der Tiger mit plusieurs tailleurs sympathisiert. Partikularlich ein Mensch von Hong-Kong, der jeder September in Paris se ramène. Le prinzip est einfach : der Tailleur prend son Flugzeug nach der Kapitale, und il reste hier eingefahr zehn jours. Il loue une chambre dans un luxus hôtel et accueille sa clientèle. Denn choisis-tu ein datum und du kannst mit une konnaissanz kommen. Et j’ai été selektionniert.
Noch ein honneur von meinem Freud !
hatten wir ein rendez-vous an diesen Hotel, der in der Mitte von Paris ist (che n’en dirai pas plus). L’endroit war total klass, j’avais la gross pression et étais intimität en pénétrant die Eintritt du bâtiment. Le Tigre, ganz sicher, faisait preuve d’une konfianz digne des geheimnis agent wie 007 et s’annonçait au groom avec ces wörter : « j’viens voir Gary, c’est quelle chambre mon ami ? ». Ach, quelle prestanz. Il n’a eben nicht attendu l’antwort du groom qu’il marchait royalisch vers l’ascenseur.
Nous voilà donc dans la Zimmer nummer 1408, à peine fünfzehn m2 où se pressaient déjà sechs oder sieben clients farfouillant sur le lit. Keine Orgie hier, mais parce que les échantillons de tissus aus dem bed se trouvaient. Des dizaines de verschiedene plaquettes étaient sur les draps saupoudriert, chacune comportant ein hundert propositions de tissüs pour konfektionieren son costume. Tellement de wähle, j’étais gravement verloren.
Und der rest de la chambre n’aidait pas : sur eine kleine Tisch étaient posés die échantillons für les chemises, et mehrere bloknoten (stylos auch) um ses kommandes zu schreiben. Ausserdem du côté de la Fenster les cols possibles et autres boutons de chemises étaient präsentiert. Alle diese dinge avec des numéros sehr komplex, um die Entscheidung plus facilement zu donner.
Près de la Fernsehen, il y avait Gary et son associät, ein Inder auch. Während un Indien occupiert war, les mesures des Klients zu nehmen, l’autre encaissait chèques et blau karte nummers. Mein Tiger échangeait quelques Wörter mit Ihnen (in English, natürlich), et me montrait du doigt avec un gross sourire. Il devait erzählen ce que j’attendais d’eux : un schön Kostum pour le mariage von meiner Kousine (in der Nähe von Münschen), aber kein chemise car en avais déjà viel zuviel chez moi.
Ein bisschen ivre par toutes ces couleurs et möglichkeiten de choix, j’ignorais die Leute et me vautrais de plaisir en imaginant toutes les kombinations entre les tissus. Je désirais ardemment les cols et boutons mischen, juste par curiosität. Aber la taille des échantillons nicht praktish war, es war schwer de se rendre compte du rendu sur un costume. Pendant ce temps, le fauve me regardait mit tendresse, comme s’il pouvait mon febrilitätsstaat comprendre.
Nach zwanzig minuten in der Hotelszimmer, etwas bizarre m’alertait : Tigre restait à respektueuse distanz du lit. Inquiet. Und seine rechte jambe tremblait. D’habitude si ruhig, le voilà même transpirer et faire semblant de gucken son smartstelefon. Un komportement qui erinnere mich mon bénévolat in einem Krankenhaus in Salzburg quand je prenais soin des junkies en manque d’Heroin.
Je lui demandai alors Hilfe pour connaître son avis. Il s’approcha du lit mit prekaution pour me rejoindre en marchant en krabe. On aurait dit un Katz s’approchant d’une Schwimmbad et craignant de tomber dans la Wasser. Il est parvenu à kommen nahe mir, et lui présentais mes ideen de kostum. En fait, che ne lui montrais pas klarish ce qui m’intéressait, et procédais par elimination. Gucken Sie l’image ci-contre, il y avait de quoi ékartieren eine Pétée de schreklich motifs. Je ricannais comme un klein Bossu en égrennant les horreurs affichiert dans le cahier, et tapais auf die épaule des Tigers qui suait à gross gouttes.
Ich verstehe nicht, warum mon ami ne se marrait pas autant qu’ich. Il semblait meine kritiken temporisieren et me disait « attends Lukas, ce n’est pas si moche que ça…si ? Mais si tu avais le choix entre ce motif et être à poil, tu prendrais quel décision ? » Ich antwortete alors un « Nu comme un fer ! » et repartais mit mes éclats de rire ! Soudain, comme s’il était à kurz d’air, ging er aus der Zimmer jusqu’au balcon et y resta während lange minuten.
Etait-il vexiert ?
Das Ende der quasi Katastrofe
Je ne voyais pas die Zeit passieren, déjà eine halb Stunde qu’ich war zwischen ces tissus hesitiert. Et ça semblait kourir sur le harikot du félin. Il boudait auf der Terrasse et fing an, sehr méchamment me regarder. Puis, plötzlich, il se dirigea vers moi et me prit à part : « Bon, Loulou, t’as pas bientôt fini de rouler du cul pour te trouver une saloperie de costume ? Alors soit tu fais fissa, soit tu ne choisis rien et ont quitte cet endroit maudit qui me rappelle tant de mauvais souvenirs. »
Sur ce, il s’est mis im Kopf de me trouver quelque chose de joli à porter. Déjà, il a estimiert, dass mes choix viel zuviel klassich étaient. Der vilain félin se gaussait en effet (shade, aucun rapport mit Herr Gauss) de mes goûts et sagte immer etwas über l’audace qui me ferait défaut. Sauf que ses gegen-propositions…brrrr…ich habe so Angst… Tissu marron mit rosen liserés, vier boutons au lieu de deux, ich habe la sehr nette impression qu’il voulait que je me fringue für den Karnaval von Rio.
Ach, vous parlez d’un ami. Il m’assénait qu’à côté des costumes tradi bavarois j’aurais l’air d’un « putain de croque-mort ». Ich hab’ keine scheisse ahnung über die Expression « croque-mort », parlait-il de canibalismus ?
Mehr inquiétant, il paraissait über mich ses désirs ignobles reportieren. Il me disait tel truc est schön, ça schön aussi, mais moi je pensais surtout putréfakschön. Je ne voyais nicht comment il était humainement möglich de trouver que le grün brillant irait bien. Während des Sankt Patrick Festes, warum nicht, mais pas au travail ! Il refusait que je prenne du schwarz oder du gris, et je ne voyais pas comment der kalvaire aurait pu prendre fin.
Wie ich sehr diplomat bin, nous avons la poire en deux geschnitten : so habe ich commander ein Kostum bleu metal acceptiert. La couleur avait l’air plutôt dark genug, j’étais sicher de ne pas le regretter. Pour wenig als 400 euros, je n’avais pas de quoi nicht froh zu sein. Je suis donc nach Deutschland le coeur léger wiedergekommt, et drei Monate später j’ai reçu par courrier mon habit. Pour tout vous avouer, le bleu faisait plus sombre sur 20 cm2, porté sur moi es ist ein bisschen plus shiny que je l’aurais imaginé.
J’ai fait part de mes konzern à mon bedit Tiger, mit einem Foto de moi dans mon neue Kostum pendant l’Heirat de ma kousin. Voilà son antwort :
Salut ma poule teutonne ! Suis bien content d’avoir de tes nouvelles, ça s’est bien passé le mariage de ta grosse cousine sinon ? De mon côté, je vais encore poursuivre mes études deux ans ou trois, y’a peut être moyen que je sois diplômé à l’âge de la retraite ! Au fait, génial ton costard, tu ressembles tellement à Michou j’en suis jaloux. Allez bises.
Michou. Wer ist dieser Mann ?
Ich bin ein berlinaire!
Und Ich bin ein Pariser (qu’est ce que j’ai pu me ridiculer là bas quand j’ignorais le sens caché de ce terme)
Les teutonnes sont tres gloutonnes, elles adorent se farcir de pariser bien frais, et encore plus se faire prendre en sandwich par deux parisers bien emmanchés.
Je crois bien que j’ai rien compris 😀
Mon plan fonctionne donc à la perfection. Trop peut-être…
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